Printemps1
Printemps2
Printemps 4
Printemps 5

Notre village

PRESENTATION SUCCINCTE DE MAGSTATT-LE-BAS


Magstatt-le-Bas est un beau petit village situé à un carrefour avec Magstatt-le-Haut à l’ouest, Uffheim à l’est, Koetzingue au nord et Stetten au sud.

CARTE POSTALE DU DEBUT DU XXe SIECLE  

Il dépend de Saint-Louis Agglomération et fait partie du canton de Sierentz et à ce titre est rattaché à Brunstatt pour la Collectivité Européenne d’Alsace. Mais, pour les législatives, dépend de la 6ème circonscription du Haut-Rhin avec les cantons d’Illzach, Mulhouse Nord et Wittenheim.
Le village vient de dépasser les 500 habitants pour 150 foyers fiscaux (220 habitants en 1975 et 303 en 1982 suite à l’implantation à la fin des années 70 d’un lotissement à la sortie du village vers Uffheim).

Magstatt-le-Bas est situé dans un écrin de verdure avec des vergers situés à chaque sortie du village. Une belle route bordée de tilleuls rejoint Stetten à Magstatt-le-Bas.
Le village est arrosé par deux ruisseaux : le « Klingenbach » au pied de l’église et le « Bachgraben » au bas du village.

  

La plupart des habitants sont travailleurs frontaliers ou travaillent à l’aéroport, les autres travaillent dans le bassin Mulhousien. Les 335 hectares du ban sont cultivés par trois importantes exploitations agricoles dont deux avec élevage. Huit exploitations plus petites sont entretenues par des pluriactifs. Enfin il y a un maraicher, éleveur de volailles.
Ce dernier et quelques autres vendent chaque semaine le produit de leur potager et de leur verger au Marché de Mulhouse dans l’allée réservée aux petits producteurs locaux.
Le village ne dispose plus de café. Un artisan garagiste et un salon de coiffure sont les seules activités commerciales du village. Plusieurs entrepreneurs individuels se sont installés dans le village. La menuiserie Spittler, poumon économique du village, a été transférée à Sierentz dans les années 1990.

C’est un village qui se caractérise par son Centre de Secours dont la création remonte au 10 mai 1949. Le bâtiment a été agrandi dans les années 1990. L’Amicale des Sapeurs-Pompiers a longtemps organisé une « kilbe » qui rencontrait beaucoup de succès. Aujourd’hui elle organise chaque année sur les hauteurs du village, pour hâter la fin de l’hiver et le retour des beaux jours, le « lancer de disques enflammés », une tradition très ancienne.

            LE LANCER DE DISQUES

Il  fait bon vivre à Magstatt-le-Bas car les occupations ne manquent pas : il est possible de chanter à la Chorale Sainte-Cécile, de donner son sang à l’Association des Donneurs de Sang ou de participer aux différentes activités de l’Association Culturelle (anciennement Saint-Michel) qui s’était fait une renommée en organisant de 1985 à 2000 des  quinzaines culturelles dont l’essentiel était la présentation, en extérieur, d’un spectacle donné en dialecte.

Bien que Monsieur Saettelin de Hirsingue ait été nommé instituteur déjà en 1767 l’école communale n’a été construite au carrefour principal du village qu’en 1845.

Elle devint mairie en 1959 et une nouvelle école fut construite sur la route d’Uffheim, agrandie en 1980 et complétée par une école maternelle en 1990. Un regroupement scolaire a été créé à ce moment-là avec Magstatt-le-Haut le village voisin. Un accueil périscolaire « Les Petits Loustics » a rapidement suivi.

En 2009, la mairie a été transférée dans les locaux de l’ancienne menuiserie Spittler où une salle communale « La Menuiserie » a été construite.

Magstatt-le-Bas est fier de son église dédiée à Saint-Michel. Le village avait eu probablement un sanctuaire à partir du 12ème siècle sur la butte. Le besoin d’une église neuve et plus spacieuse a justifié une nouvelle  construction entre 1627 et 1629. En 1880 il est décidé de l’agrandir, d’y ajouter une sacristie, de surmonter le clocher à toit en bâtière par une flèche et d’enrichir l’intérieur avec un ensemble harmonieux d’autels (maitre-autel et autels latéraux) ainsi que le lambrissage du chœur, œuvres de l’Atelier Klem de Colmar. Le chœur est orné de nombreuses statues relatives aux Saints Auxiliaires. Du côté de l’évangile, une custode gothique montre la face douloureuse du Christ.

CARTE POSTALE DE 1950   D'APRES UNE GRAVURE DE L'ILLUSTRATEUR PAUL HERTZOG  

Dans la mémoire populaire de la région, Magstatt-le-Bas évoque le souvenir d’un centre de dévotion particulièrement aux Saint-Auxiliaires. Le tableau d’un des autels latéraux les représente ainsi que le tableau d’un autel démontable et transportable destiné aux processions de la Fête Dieu. Jusqu’au début du 20ème siècle l’église était un lieu de pèlerinage important. A côté de l’église la maison curiale date de 1731. Elle a été réaménagée pour être transformée en appartements sociaux en 2000.

En se promenant dans le village on peut admirer les nombreuses maisons paysannes aux colombages apparents et bien rénovées, les plus anciennes datant de 1599 et 1602. Les plus intéressantes se trouvent dans la rue de Koetzingue avec notamment au carrefour une belle bâtisse en pierres datée de 1607 (maison Hug), ancien siège d’un tribunal et de l’administration.

    

CARTE POSTALE MUSEE DES AMOUREUX D’APRES UNE AQUARELLE DE JULES SCHEFFER   CARTE POSTALE 1950 RESTAURANT WILLIEN PUIS MATTLER

Magstatt-le-Bas n’est pas un village inconnu de l’Histoire ou ignoré des historiens. De Thiebaut WALTER qui s’est penché sur la passé du village en 1893 à Louis ABEL, Jean-Jacques WOLF (archéologue) et Maurice GROSS qui ont rédigé en 1983 un ouvrage sur Magstatt-le-Bas, en passant par Charles ZUMSTEIN et le Chanoine Adolphe KESSLER, tous se sont intéressés à l’histoire du village. La chronique rapporte que le village a été dévasté par les Suédois en 1633 et l’on a enregistré 72 décès de 1633 à 1636.

Depuis le XIVème siècle, Magstatt-le-Bas partageait le sort de la Seigneurie Autrichienne d’Altkirch, puis du bailliage du Haut-Landser.

Le village a été évacué en septembre 1939 à Leval dans le Territoire de Belfort.
Le monument aux morts rappelle la participation des villageois aux deux guerres mondiales.

CARTE POSTALE DE 1950